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Devenir Miss France, c’est un rêve pour beaucoup, mais cela vient aussi avec son lot de défis. Angélique Angarni-Filopon, couronnée à 34 ans, partage son expérience face à la haine en ligne et son engagement à protéger ses proches.
Un couronnement historique, des critiques injustes
Décembre 2024. Angélique Angarni-Filopon entre dans l’histoire en devenant la première Miss France élue à 34 ans. Une victoire qui aurait dû être une célébration unanime. Mais sur les réseaux sociaux, les critiques affluent : son âge devient un sujet de débat. « Mon cœur est blindé », dit-elle, évoquant sa capacité à encaisser les attaques. Mais qu’en est-il de ceux qui l’entourent ?
Protéger ses proches : une mission prioritaire
Angélique a rapidement compris que les commentaires malveillants ne touchent pas qu’elle. « Mes neveux, eux, ne sont pas blindés », confie-t-elle. Avec un adolescent de 13 ans dans sa famille, elle s’efforce de bloquer les messages haineux avant qu’ils ne les atteignent. « Il est au collège, en pleine période de brevet. Il n’a pas besoin de voir tout ça », explique-t-elle.
Réseaux sociaux : un miroir de la société
Ce qui frappe Angélique, c’est la facilité avec laquelle les gens se permettent d’exprimer des jugements. « Je ne dirais jamais à quelqu’un dans la rue : “Je n’aime pas ton chapeau.” Alors pourquoi le faire en ligne ? », s’interroge-t-elle. Une réflexion simple mais puissante, qui souligne l’absurdité des attaques gratuites.
Une problématique récurrente pour les Miss France
Angélique n’est pas seule à vivre cette réalité. En 2024, Ève Gilles, élue avec ses cheveux courts et une silhouette fine, avait subi un flot de body shaming. « Mon corps, je ne le choisis pas », avait-elle déclaré avec calme, refusant de se laisser définir par ces critiques.
Résilience et inspiration
Face à ces épreuves, Angélique reste une source d’inspiration. Elle incarne une force tranquille, un rappel que derrière la couronne, il y a une personne, une famille, et un cœur. Pour ses jeunes neveux et pour tous ceux qui regardent, elle montre qu’on peut choisir de répondre à la haine avec dignité et bienveillance.
Une Miss engagée
Au-delà des projecteurs, Angélique Angarni-Filopon utilise son expérience pour sensibiliser à l’impact des mots. Et si, nous aussi, on choisissait de semer un peu plus de gentillesse ?
