D'après Goldman Sachs, les IA menacent 300 millions d'emplois à travers le monde

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Les intelligences artificielles vont-elles transformer le marché du travail ?

Selon une étude de Goldman Sachs, l’automatisation par l’IA pourrait bouleverser jusqu’à 300 millions d’emplois dans le monde. Derrière ces chiffres impressionnants se cachent des enjeux majeurs pour les employés de secteurs variés, mais aussi des opportunités de croissance sans précédent.

Comment l’IA redéfinit-elle les métiers ? Quels secteurs seront les plus touchés ?

Entre inquiétudes et promesses de productivité, cet article fait le point sur l’impact des IA.

Les IA et l’emploi mondial : une menace sérieuse

Goldman Sachs, dans une analyse publiée le 26 mars 2023, estime que jusqu’à 300 millions d’emplois à travers le monde pourraient être automatisés à cause des nouvelles vagues d’intelligences artificielles. En particulier, les États-Unis et l’Europe seraient les plus impactés, avec deux niveaux d’emplois susceptibles d’être exposés à un certain degré d’automatisation.

Un appel à suspendre le développement de l’IA

Face à cette montée rapide, plus de 1 000 experts, dont Elon Musk et Yuval Noah Harari, ont appelé à une pause immédiate dans le développement d’IA plus avancé que GPT-4. Ils avertissent que ces technologies pourraient conduire à une perte de contrôle sur notre civilisation si elles ne sont pas bien encadrées.

Les métiers les plus menacés par l’automatisation

Les IA génératives, comme ChatGPT ou LaMDA, ont montré leur capacité à effectuer des tâches variées, allant de la création de code à la rédaction de documents complexes. Goldman Sachs précise que les métiers les plus vulnérables incluent :

  • Emplois administratifs : Avocats, employés de bureau…
  • Professions tertiaires : Tâches liées à la saisie de données, documentation, rédaction. Les pays développés seront les premiers touchés, en raison de leur tournée économique vers les services, contrairement aux professions manuelles comme le bâtiment.

4. Un effet de complément plus que de remplacement ?

Cependant, tous les emplois ne seront pas purement et simplement remplacés. Selon l’étude, il est plus probable que les IA accomplissent certaines tâches plutôt qu’elles n’éliminent entièrement des postes. Les emplois où l’automatisation représente 50 % des tâches seront les plus affectées. En revanche, ceux où l’impact de l’automatisation est moindre verront l’IA plutôt comme un outil d’assistance.

Des prévisions sur le marché du travail

Selon l’étude, environ 18 % du travail mondial pourrait être automatisé dans les années à venir. Toutefois, les conséquences exactes de cette automatisation dépendent de l’évolution de la demande de main-d’œuvre et des réponses à ces nouveaux défis. Certains experts voient même une opportunité de réinventer le travail.

Le côté positif : un lien de la productivité

Malgré ces prévisions alarmantes, Goldman Sachs termine sur une note optimiste. L’adoption massive de l’IA pourrait entraîner une augmentation significative de la productivité, comparable à celle qu’ont provoquée l’ordinateur personnel ou le moteur électrique. Cette augmentation de l’efficacité pourrait générer une croissance du PIB mondial de 7 % par an au cours des dix prochaines années.

Un tournant technologique à maîtriser

La vague actuelle d’IA représente à la fois une menace pour de nombreux emplois, mais aussi une opportunité unique d’améliorer la productivité et de repenser la façon dont nous travaillons. Le défi sera de s’assurer que cette transition se fera en douceur, avec des garde-fous pour éviter des impacts sociaux désastreux.

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